J'erre sur les flancs de deux montagnes rivales, |
Courant de l'une à l'autre au gré de mes désirs, |
Mais sans savoir qui m'aime et qui je puis aimer; |
Chaque pas que je fais m'éloigne des sentiers |
où vivent les bourreaux, où meurent les martyrs, |
Et je n'aspire plus qu'à naître en mes égales. |
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