Pour de stupides raisons de droits d'auteur
(Saviez-vous que vous n'avez pas le droit de fredonner une chanson dans la rue ni d'en citer les paroles à un ami ?),
je ne vous donne pas les paroles originales. Mais je pense que vous les connaissez...
Nota: Je ne voudrais pas jouer les rabat-joie, mais la constante dans les textes de Plamondon est le caractère bancal de la versification: mètre irrégulier ou incorrect, fausses rimes, fausses quantités, etc...
Ceci pose des problèmes sérieux à la personne qui veut imiter le plus près possible le vers d'origine; Pour ce qui est de "Belle", j'y ai renoncé; j'ai substitué des alexandrins partout au lieu des vers de 11 à 13 syllabes dont l'emplacement varie suivant les strophes ! Pour le reste, je me contente d'assonances, je ne suis pas la quantité classique des sons dissylabiques, et la coupe peut ne pas suivre celle de l'original. Qu'on se le dise !Cons! |
Les mots pour vous décrire ne sont pas légion |
Vous n'avez de cerveau que par procuration |
Votre carrière se cantonne aux sommets |
Alors je sens en moi la colère monter |
J'ai mesuré la veulerie d'un tel bétail |
A quoi peut me servir d'affiner mon travail ? |
Bon, |
Quel est celui qui vous tuera à coups de pierres ? |
Car celui-là nous pourrons tous en être fiers |
ô Coriolan, toi qu'on a jadis offensé |
Souffle-moi le moyen d'enfin les disperser |
Font |
Ils tous alors semblant d'avoir perdu raison, |
D'égrener leur sottise avec autant d'aplomb, |
De pérorer sur ce qui leur est inconnu, |
Et de multiplier les ordres saugrenus ? |
J'ai trop longtemps obtempéré sans réfléchir |
Comment de ces crétins pourrais-je m'affranchir ? |
Non, |
Je ne peux plus les laisser me pourrir la vie |
C'est désormais pour moi l'enjeu de ma survie |
ô Spartacus ! Oh montre moi, dis, comment faire, |
Pour saigner les plus monstrueux des tortionnaires |
On |
Dit que la Vertu c'est d'accorder Pardon |
Je crains trop pour cela d'y voir un abandon ! |
Faut-il se laisser faire et sans modération |
S'avilir aux plus lâches des compromissions ? |
Ma Destinée est d'abattre les pavillons |
Qui entravent l'Esprit tout comme des baîllons |
Mon |
Dégoût s'est accru bien plus que de raison; |
Je sais ce qui fera, bientôt, ma guérison: |
ô Louverture ! Oh apprends moi, dis, Général, |
Comment faire Justice, et ce, sans tribunal... |
![]() |